Franchement, je ne comprends pas ce remaniement ministériel : Manuel Valls, Premier ministre, fait entrer deux nouvelles têtes (dont cette bonne vieille Ségolène Royal, à la barbe des écologistes, évincés de Valls 1, grâce, notamment, à cette saloperie d'arriviste de Cécile Duflot), opère un léger jeu de chaises musicales, conserve "l'ennemie" Christiane Taubira comme garde des Sceaux - et si c'est là le fait du prince Hollande, je lui en rends grâce, la Guyanaise étant une femme courageuse, droite (malgré le petit quiproquo sur les écoutes de Sarkozy) et populaire.
Non, je ne le comprends pas. J'y vois là un ajustement, avec, tout de même, deux autres enseignements majeurs.
Stéphane Le Foll, proche de Hollande, conserve son maroquin à l'Agriculture et devient porte-parole du Gouvernement. C'est un bel homme, posé, qui plaît même à ma mère, qui est pourtant de droite.
En revanche, ma mère ne supportait pas Najet Vallaud-Belkacem, « hautaine et agressive » (c'est sûr que, désormais, la communication gouvernementale risque d'être plus lisse, NDR). Elle aussi - belle au demeurant - conserve son ministère des Droits de la femme. Avec adjonction de la Ville, de la Jeunesse et des Sports.
Euh... Vous pouvez m'expliquer le rapport ? Ou alors ce nouveau grand ministère est un fourre-tout des trucs dont on n'a rien à foutre ? Certes, supputons qu'il y aura de nombreux ministres délégués et secrétaires d'Etat pour délayer le fourbi. La concomitance Ville et J&S, OK, pourquoi pas. Mais femme-Ville et femme-J&S, franchement, là, je suis dans le brouillard.
Finalement, cet ajustement gouvernemental aura probablement pour conséquence les boulets rouges que vont s'empresser de balancer Copé et consorts. On entend déjà le baigneur de la piscine de Takieddine balancer que « François Hollande n'a pas entendu les Français, qui se sont exprimés dans les urnes des municipales et demandaient davantage de changements ».
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