samedi 25 février 2012

merde, alors

Attendez que je comprenne...
Quand il y a un débat à la télé, on dit toujours que celui qui est resté le plus calme a gagné. Donc, quand on expose rien calmement, on gagne face à celui qui s'énerve pour défendre ses idées ?
Et puis il y a ceux qui prétendent que ce n'est pas élever le débat politique que d'utiliser des insultes, des mots grossiers - du langage de tous les jours pour le commun s électeurs, soit dit en passant - qu'il faut que les politiques restent dignes.
C'est quoi cette morale fétide ? C'est quoi cette hypocrisie de merde !
Certes, on retient davantage l'insulte proférée par untel, la petite phrase assassine (mais politiquement correcte) de telautre. Oui, grâce aux médias ! Grâce à cet instrument merveilleux qu'est la communication, qui permet d'assourdir la véritable information en colportant uniquement de vendeurs ragots.
Alors oui, je préfère voter pour un candidat franc du collier et au langage cru mais qui a des idées plutôt que pour un autre qui, histoire de ne pas offusquer une f(r)ange de son électorat, n'a pas une insanité à la bouche... mais n'a que pour unique idée celle de prendre le pouvoir pour son édification personnelle.
Me suis-je bien fait comprendre, putain de bordel de merde ?!
Si non, précisons : on pond des lois à la con pour rendre visibles, par un quota, des minorités qui composent le peuple de France. Les Français au langage cru et fleuri sont-ils une minorité ? Il ne me semble pas. Donc, si l'homme (ou la femme ou le noir ou le juif ou le gros ou le suant-puant-binoclard, etc.) politique entend représenter la diversité du peuple de notre pays, je pense que parfois, se lâcher et balancer une insulte comme un quelconque quidam dans la rue, ça ne fait du mal à personne.
Après, les effarouché(e)s aux oreilles chastes, je les emmerde, même si c'est pas joli, joli.

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