lundi 19 août 2013

de la vente forcée de CanalSat ?

Cher M. Olivier Le Gallo, directeur des services clients de CanalSat,

Je vous remercie de votre gentille lettre - datée du 9 juillet, postée le 25 juillet et reçue début août - dont voici, pour rappel, la copie (cliquez dessus pour l'agrandir) :


Vous me faites bénéficier de vingt chaînes supplémentaires. Grand bien vous fasse. Je n'en demandais pas tant. Et puis, vous savez, je consacre de moins en moins de temps à regarder la télévision, tellement les programmes proposés m'ennuient.
De même, désormais, grâce au multi-écrans, je peux regarder les programmes sur d'autres supports. Faudrait-il encore que j'en possède (bon, oui, j'ai un PC, je vous l'accorde) et ai l'envie de regarder la télévision sur des écrans plus riquiquis de mon vieux poste de télévision à tube cathodique, 16/9e 84 cm.
Bref, vous "m'offrez" plein de trucs que je n'ai pas demandés et dont je ne vais pas forcément me servir.
Mais quand vous m'annoncez que votre "cadeau" me coûtera 2 euros supplémentaires à partir du 31 décembre, là, pas d'accord !
Je me demande même si cela ne ressemblerait pas un peu à de la vente forcée, un acte condamnable dans notre législation française.
Bien à vous.

il Gatto, futur désabonné de CanalSat.

dimanche 9 juin 2013

un speculoos en travers de la gorge

Le titre de ce blog n'aura jamais aussi bien porté son nom avec cette affaire "pâtissière". L'usage des guillemets s'impose puisqu'il s'agit de gâteaux secs, fabriqués de manière industrielle - d'aucuns diront "artisanale" mais moi, dès qu'une machine entre en jeu à la place des mains de l'artisan, je considère qu'il s'agit d'une industrie (agro-alimentaire) -, vendus dans, notamment, un supermarché Carrefour où les photos (qui vont suivre) ont été faites.
Je remarque, dans le rayon gâteaux secs dudit Carrefour, des éclats de Gavottes. Je me pose déjà cette question : à quoi ça sert ? Ensuite, si utilisation il y a, qu'est-ce qui m'empêche d'écraser moi-même des Gavottes avec un rouleau à pâtisserie ? La réponse, probablement, vient du fait que le fabricant des Gavottes a, lors de la fabrication par des machines, des déchets après cuisson des crêpes dentelle. Voulant rentabiliser au mieux sa production, monsieur (ou madame) Gavotte a eu la sublime idée de collecter ces déchets de crêpes et de les vendre dans un "packaging" spécial, un bocal plastique de 150 grammes.

Des paillettes de Gavottes : pour quoi faire ?
Et puis, tant qu'à faire, afin de rentabiliser encore plus les déchets, de les vendre plus cher (au kilo) que les Gavottes entières, qui coûtent 16,32 €/kg. Les déchets, eux, sont vendus 19 €/kg, soient 2,68 € de plus. Cette différence de prix s'explique, peut-être, par l'investissement qu'il a fallu faire, pour récolter les déchets de crêpes dentelle cuites, un surcoût du "packaging" par rapport à la boîte normale de Gavottes entières (quoique j'en doute, chaque Gavotte étant, normalement, emballée individuellement), etc.
Visuellement, cependant, le consommateur peut être averti : le prix des paillettes (2,85 €) est plus élevé que celui des crêpes (2,04 €), ce qui l'incitera, j'espère, à y regarder de plus près.
Du speculoos à toutes les sauces
2,68 €/kg supplémentaires pour des crêpes dentelle écrasées, vous trouvez ça cher, vous hurlez à l'abus ? Attendez de voir comment, avec son label à la con "goût de l'année" (alors qu'il suffit de rajouter de la cassonade et de la cannelle en poudre pour faire la blague), le speculoos vous la met bien profond !
Depuis plus d'un an maintenant, les rayons des grandes surfaces sont remplis de produits alimentaires au speculoos : cigarettes russes et DéliChoc de chez Delacre, glace Häagen-Dasz, l'Onctueux de Rians, pâte à tartiner Lotus, flan entremets Alsa, compote de pommes Charles & Alice, Galak de Nestlé, etc. Bientôt, vous allez voir qu'on va nous conseiller de manger le foie gras entier sur un speculoos !
Et puis, il y a le crumble, tellement meilleur avec des speculoos émiettés. Et il faut bien avouer que c'est dur d'écraser des speculoos au rouleau à pâtisserie, ça prend du temps, la ménagère a tellement autre chose à faire en seulement vingt-quatre heures dans une journée...
C'est probablement pour ça que la marque Lotus - désormais plus connue pour ses speculoos que pour le papier toilettes ou ses voitures de sport (comment cela, le PQ et les bagnoles, c'est pas eux !?) - a pensé à vous dans cette trépidante vie moderne et propose de tellement pratiques éclats de spéculoos. Rien à voir avec les déchets dont je parlais précédemment pour les Gavottes, non, non.

Lotus vous écrase ses speculoos pour 8,96 €/kg de plus : elle est pas belle la vie ?
Ces éclats de spéculoos, conditionnés dans un bocal plastique (150 g aussi) comparable à celui des paillettes de Gavottes, sont vendus 13,20 €/kg. Tandis que les speculoos format familial, entiers, sous emballage plastique se négocient à... 4,24 €/kg. Non, non, vous ne rêvez pas : quasiment 9 €/kg de plus pour des speculoos écrasés. Le fin du fin étant de mettre côte-à-côte les deux produits : les éclats, c'est (presque) 1 € moins cher que les entiers alors on va prendre des éclats, ça sera toujours ça de moins à faire pour le crumble...
Vous le sentez bien, mon gros speculoos ?

samedi 4 mai 2013

Environnement ? Mon cul !

Monsieur il Gatto,
Soucieux de l'environnement et dans le but de contribuer à sa préservation, nous vous informons que fnac.com ne joint plus systématiquement de facture à vos colis.
Vous pouvez tout de même y accéder directement en cliquant ici.
Il est possible par ailleurs de consulter et imprimer vos autres factures dans la rubrique Mes commandes en un clin d'œil (bouton "Voir le détail" de la commande souhaitée).
Madame fnac.com,
J'ai bien noté que, dans un souci environnemental, vous n'imprimiez plus systématiquement de facture.
Effectivement, dans vos deux derniers envois, la facture était absente de mon colis.
Néanmoins, ces deux dernières fois, dans mon colis, en plus des articles commandés, vous avez joint une publicité imprimée en quadrichromie sur un papier glacé de fort grammage.
Il y a là une ambiguïté qui me laisse à penser que vous n'imprimez plus de facture non pas dans un souci de préserver l'environnement mais bien dans une volonté de réduire vos coûts (papier, impression, pliage, etc.).
Etant personnellement soucieux de l'environnement et dans le but de contribuer à sa préservation, je vous demande de bien noter que, lors de vos prochains envois de miennes commandes, je ne désire plus recevoir de publicité dans mon colis.
Bien à vous.

vendredi 3 mai 2013

PriceMinister : une lettre à la DGCCRF*

J'ai une question concernant une pratique qui me semble douteuse sur le site Internet PriceMinister.com (Rakuten group).
Elle concerne les frais de port.
Quand un acheteur acquiert un article auprès d'un vendeur sur le site de PriceMinister (qui joue le rôle "d'intermédiaire"), il se voit facturer des frais de port qui sont supérieurs à la somme forfaitaire remboursée au vendeur par PriceMinister.
Ainsi, PriceMinister, sans agir aucunement sur l'expédition physique de l'article - c'est le vendeur qui se charge de l'expédition (impression de la facture, mise sous enveloppe, affranchissement) -, empoche une "commission exponentielle" sur les frais de port.

Exemples :
1 DVD. Frais de port : 2,90 pour l'acheteur, 2,20 pour le vendeur. Gain PriceMinister : 0,70.
2 DVD. Frais de port : 3,90 pour l'acheteur, 2,85 pour le vendeur. Gain PriceMinister : 1,05.
3 DVD. Frais de port : 4,90 pour l'acheteur, 3,50 pour le vendeur. Gain PriceMinister : 1,40.
4 DVD. Frais de port : 5,90 pour l'acheteur, 4,15 pour le vendeur. Gain PriceMinister : 1,75.
5 DVD. Frais de port : 6,90 pour l'acheteur, 4,80 pour le vendeur. Gain PriceMinister : 2,10.
6 DVD. Frais de port : 7,90 pour l'acheteur, 5,45 pour le vendeur. Gain PriceMinister : 2,45.

Dans la F.A.Q. (foire aux questions) de PriceMinister.com, on peut lire que :
"Pour chaque vente, PriceMinister reverse au vendeur une somme forfaitaire destinée à participer aux frais d'expédition de l'article."
"Les grilles de frais de port sont calculées afin de coller au plus près aux différents tarifs de la poste pour des articles de nature, taille et poids variés."
"Les frais d'expédition réels seront dans la plupart des cas différents de ceux reversés par PriceMinister, parfois supérieurs, parfois inférieurs. Il appartient donc au vendeur d'ajuster son prix de vente s'il l'estime nécessaire pour tenir compte de ces différences." (Sachant que sur le prix de vente, PriceMinister prélève une part fixe + une commission, plus le prix augmente, plus PriceMinister gagne, NDR)
"Il existe une différence entre le montant payé par l'acheteur au titre des frais de port et celui reversé au vendeur pour chaque vente. En effet, un partie de ce montant est prélevé par PriceMinister pour ses frais de gestion, notamment afin d'assurer à nos membres une garantie en cas de perte de l'article. [...] Cette garantie reste bien entendu à la discrétion de PriceMinister et tout abus constaté pourra entraîner une demande d'enquête postale ou la suspension de ladite garantie." (D'expérience, se faire rembourser un article "perdu" est une gageure, NDR)
Ma question est donc : prélever une partie des frais de port facturés à l'acheteur au titre d'une (supposée) garantie, est-ce bien légal ?
Sachant que quand vous acceptez les conditions d'utilisation d'un site marchand tel que PriceMinister, vous êtes obligés de les accepter intégralement, sans pouvoir biffer certaines clauses que vous jugez abusives.

(*) DGCCRF : Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (ministère l'Economie et des Finances).

vendredi 5 avril 2013

anti(a)pathie

Mercredi, désirant ardemment laisser un commentaire acerbe sur le blog de Jean-Michel Aphatie - ce 3 avril-là, ce "journaliste" avait fait de simili-excuses à Mediapart à propos de l'affaire Cahuzac -, j'ai été contraint d'ouvrir un compte sur le site Internet de RTL.
Je prends bien le soin de décocher les deux cases (cochées par défaut) "Newsletter info : chaque jour, recevez l'essentiel de l'actualité et du sport par email" et "Newsletter programmes : chaque semaine des informations sur vos émissions préférées, les jeux, la musique..." afin de ne rien recevoir de la part de cette radio populiste - je voulais juste déverser un peu de bile sur les guêtres d'Aphatie, point final.
Et aujourd'hui, 5 avril, que reçois-je dans mon e-mail ? Une putain de newsletter à la con de rtl.fr ! Commençant par : "Vous recevez cet email de la part de RTL.fr car vous faites partie de notre programme relationnel via l'adresse [mon adresse e-mail]".
NON, C'EST NON ! C'est pourtant pas difficile à comprendre !
N'y a-t-il pas moyen de punir tous ces enfoirés qui te pourrissent la vie sans tenir compte de tes desiderate !?

nouveau scandale alimentaire chez Ikea

J'évoquais, ici et pour une raison autre, les péripéties alimentaires (boulettes au bourrin, tarte au caca) du géant suédois du meuble en kit prêt à brûler.
Aujourd'hui, en relançant et vantant ses nouvelles boulettes, Ikea en fait une grosse.
En effet, selon la publicité ci-dessous qui n'a subi aucune autre manipulation que le surlignage en vert de deux mots, les boulettes de "bouf" contiennent des "oufs".

Elles ne sont plus au cheval, leur boulettes, mais à la vache folle !
Encore une campagne de pub Ikea qui est un coup d'épée dans le "o".

Pôle emploi m'a écrit...

... pour me convoquer à un entretien de suivi de mon projet personnalisé d'accès à l'emploi.
Cet entretien aura lieu le 11 avril, à 10h45, dans ma nouvelle-ancienne agence, avec ma nouvelle conseillère (lire ici).
Le 11 avril... Heureusement que, le 28 mars, j'avais réclamé que cette nouvelle conseillère emploi me contacte au plus vite (lire toujours ici). Oui mais, c'était juste avant le week-end de Pâques, avec le lundi férié, etc. Heureusement. Sinon, j'aurais peut-être été convoqué le 23 mai (à cause de l'Ascension) ou le 30 mai, dix jours après le lundi de Pentecôte.
Enfin, bref, Pôle emploi n'a pas les moyens de te recevoir rapidement à ta demande.

Une convocation un jour, une relance dès le lendemain. Pôle emploi a l'air impatient de me voir...
En revanche, même si c'est automatisé, les moyens sont plus que suffisants pour te faire chier en te rappelant (à la date d'aujourd'hui) trois fois ta date de convocation :
- par courrier postal daté du 2 avril, posté le même jour et reçu le lendemain ;
- par courrier daté du 2 avril sur mon espace personnel sur le site Internet de Pôle emploi ;
- et vlan, le 3 avril, toujours sur l'espace personnel du site Internet, une "relance convocation entretien de suivi"... le lendemain de la convocation !
Je m'en vais de suite faire savoir mon mécontentement en envoyant un message par le biais des réclamations.
N'hésitez pas à faire la même chose si, vous aussi, vous en avez marre d'être considéré comme un non-humain par des machines.

P.S. : la réponse à ma réclamation

Bande d'abrutis...

mercredi 3 avril 2013

Cahuzac : le Front national lui dit merci

A qui Jérôme Cahuzac, ex-ministre du Budget, a-t-il, en définitive, menti (sur son compte bancaire en Suisse) ?
Pas seulement au président de la République française, au Premier Ministre et à ses collègues du gouvernement. Pas seulement aux députés présents ce jour-là à l'Assemblée nationale.
Non. Ce représentant du peuple a regardé la France dans les yeux et a nié avoir un compte en Suisse. Et, cerise sur le gâteau de l'infamie, il a accusé les journalistes de Mediapart de raconter n'importe quoi, de mal faire leur boulot, soutenu en cela par le donneur de leçons abstentionniste (il a avoué ne pas voter pour garder son objectivité, NDR, sic) Jean-Michel Aphatie :
"Qui accuse Cahuzac ?" se demandait Aphatie dans un éditorial vidéo à la mi-décembre 2012. "Mediapart, un site d'information... Ce site ne montre pas ses preuves ou ses témoignages. Sauf un enregistrement qui date de plus de dix ans [...] Une voix bizarroïde. J'ai cru entendre que c'était Donald,mais on nous dit que c'est Cahuzac. C'est pas un élément de preuve. Le journalisme c'est un métier, mal fait, on est tous des mauvais journalistes, quand on affirme, on prouve. [...] Accuser sans prouver, c'est léger. Mais il y a plus, beaucoup de journaux ont repris l'information [...] Nous sommes entrés dans un raisonnement assez pervers ou l'accusé doit prouver son innocence. C'est un recul de civilisation... [...] C'est le début de la barbarie, le début du totalitarisme... [...]" Et de conclure sur "la pente nauséabonde" sur laquelle "nous sommes". "Sans incriminer personne."
Cette saillie d'Aphatie pourrait demeurer au niveau de l'anecdote si le commentateur politique de RTL et Canal+ n'avait pas utilisé des grands mots comme "civilisation, "barbarie" et "totalitarisme".
Car, aujourd'hui, à qui profite le crime, ce mensonge que d'aucuns voudraient qualifier d'Etat ?
Oh, certainement pas à François Bayrou (MoDem), qui tente de se donner une aura de Monsieur Propre en estimant que les dégâts provoqués par le "scandale" de l'affaire Cahuzac sont "considérables et dévastateurs pour le monde politique français".
Il a raison. Personnellement, je ne gobais pas toujours pour paroles d'évangile les propos d'un homme politique. Mais aujourd'hui, le peu de confiance est bel et bien perdu. Il m'est impossible de croire. Hollande et Ayrault affirment qu'ils ne savaient pas, regardant la France au fond des yeux cathodique : je ne les crois pas et je m'en fous. Mon seul moyen de leur faire savoir à tous sera, aux prochaines élections, l'abstention (ou le vote blanc dès qu'il sera reconnu en tant que tel).
Las, ne pas se rendre aux urnes pour voter (contre) donnera la part belle et permettra l'arrivée au pouvoir d'un parti, qui, depuis de nombreuses années, clame haut et fort (entre autres) "tous pourris !" Le Front national, qui a estimé, dans un communiqué, que "le président de la République et le gouvernement ne pouvaient ignorer le fond de cette affaire et ses conséquences prévisibles". En substance, tous pourris, qu'ils vous disent. En perdurant dans cette attitude, en continuant d'arpenter ce chemin balisé par ses soins depuis des lustres, le parti d'extrême-droite va récupérer, sans coup férir, les fruits de la vindicte populaire.
Et là, on verra si monsieur Aphatie aura le droit de prendre des poses offusquées et de se gargariser de grands mots comme "civilisation", "barbarie" et "totalitarisme".

vendredi 29 mars 2013

autosatisfaction

A ce jour, quand vous recherchez sur Google "price minister arnaque", mon article PriceMinister : les équations de l'arnaque (avec seulement 1512 consultations) arrive en troisième position (quatrième si vous recherchez "priceminister arnaque") de la première page de résultats, juste derrière le mastodonte Comment ça marche.
Pas mal comme référencement pour un petit blog, non ?
Je vous dirais bien comment je fais mais après, je serais obligé de vous... faire payer ;)
Et je me demande bien ce que font les entreprises qui rétablissent les e-réputations.

j'ai écrit à Pôle emploi et...

... on m'a répondu ! Extraordinaire, non ?
En gros, il y a trois jours de cela, je râlais que ça faisait plus de cinq mois que je n'avais pas de nouvelles de ma conseillère emploi. Et puis, j'ai ouvert mes yeux aveuglé par la hargne : hier soir, en me connectant à mon dossier personnel sur le site Internet de Pôle emploi, j'ai constaté, dans la colonne en haut et à droite de la page, que mon conseiller emploi avait changé. Et, juste en-dessous de cette nouvelle info, qu'il y a un lien vers "ma foire aux questions".
J'ai cliqué, n'ai pas fouillé la FAQ mais ai directement accédé à l'onglet "réclamation", qui me proposait, en bas et à droite, un onglet "nous contacter". Et là, alléluia, un formulaire pour râler directement auprès de Pôle emploi.
J'ai envoyé trois réclamations.
La première demandait à ce que ma nouvelle conseillère emploi me contacte au plus vite.
La deuxième signalait un bug très chiant dans le formulaire d'actualisation de ma situation.
La troisième évoquait un bug monstrueux découvert lors de la modification de "mes coordonnées".
J'ai reçu, dans la foulée et dans mon e-mail, trois accusés de réception (capture d'écran ci-dessous) pour ces trois réclamations.

Je ne m'attendais pas à une telle célérité à la lecture de ces accusés de réception (capture d'écran ci-dessus) : ce matin, respectivement à 8h23, 8h24 et 8h27, j'ai reçu trois réponses en e-mail.
La première : "Nous transmettons votre demande a Mme (ma nouvelle conseillère emploi)".
La deuxième : "Réponse dans notre mail précédent" (ah bon !?).
La troisième : "Une nouvelle organisation géographique vient d"etre mise en place. Vous dépendrez désormais de (nouvelle agence) car votre lieu d'habitation dépend de nos services. Donnez nous vos nouvelles coordonnées par mail, nous les enregistrerons", avec, effectivement, un lien permettant de répondre par e-mail à ce courriel.
Passons sur la deuxième réponse - je ne vois absolument pas comment ma conseillère emploi va pouvoir résoudre un problème qui est de l'ordre de la programmation du site Internet de Pôle emploi - pour nous intéresser à la troisième.
Ca déménage !
Il est donc possible de contacter Pôle emploi sans se rendre directement à l'agence, sans appeler le 3949 (tarif variable), sans envoyer un fax (quand on a un appareil le permettant et le numéro de fax de son agence) ou sans utiliser l'onglet "nous contacter" dans les réclamations du FAQ. Pour ceux que ça intéresse, il suffit d'envoyer un mail à votre.pole-emploi@tsce.net en n'omettant pas de mettre un titre à votre courriel.
Le second enseignement de cette réponse est que, non seulement j'ai changé de conseillère emploi mais aussi d'agence Pôle emploi. Et ça, c'est une bonne nouvelle. Je m'explique.
Au tout début de ma perte d'emploi, j'étais rattaché à l'agence V, dans l'agglomération urbaine de ma sous-préfecture. C'était assez pratique et direct, seulement à une vingtaine de minutes de route de mon domicile et avec plein de places de parking gratuites à l'arrivée.
Puis est venue la fusion ANPE-Assedic dans cette grande et belle entité dénommée Pôle emploi. Mon agence V se consacrant uniquement à la partie Assedic du monstre, on m'a demandé de me rendre désormais à l'agence D, ce qui était bien moins pratique puisqu'il me fallait trente minutes de route et traverser toute la ville pour me rendre en périphérie, avec la circulation, les feux tricolores, moins de places de parking, etc.
Le 15 mars dernier (j'avais préalablement été prévenu, le 8 mars, par courriel de masse), mon agence D a déménagé en centre-ville, près des gares ferroviaire et autocariste, ce qui fait un peu moins loin, certes, mais les places de parking y sont toutes payantes ("T'as qu'à venir à bicyclette", aurait suggéré Christine Lagarde).
Aujourd'hui, ce troisième courriel reçu à 8h27 me fait donc savoir, ô joie ineffable, que je dépends à nouveau de l'agence V.
Mais pourquoi, alors, dans le courriel du 8 mars ne pas me l'avoir précisé ?! Tout en m'annonçant le nom de ma nouvelle conseillère emploi... Et pourquoi est-ce moi qui suis obligé de réclamer pour avoir ces informations capitales à ma vie de chômeur ?!
Je râle, je râle mais il paraît que ça fait du bien.
Maintenant, j'attends avec une impatience peu feinte que ma nouvelle conseillère emploi me contacte (rapidement).

jeudi 28 mars 2013

vi skrattar mycket på Ikea !

Une campagne franco-française de pub à la phonétiquement purement gauloise.
En arrière-plan, on aperçoit les cuisines du magasin Ikea. (Photo D.R.)
Oui, comme le dit si bien en suédois le titre de ce post, qu'est-ce qu'on se marre chez Ikea !
On croyait qu'après les affaires gastro-sanitaires - de la viande de cheval dans les boulettes au boeuf et des matières fécales dans le gâteau au chocolat -, le géant scandinave du meuble en kit (prédécoupé pour allumer le barbecue) allait se la jouer profil bas.
Que nenni !
Reprenant à son compte le buzz franco-français créé par la saillie shampouinesque de Nabilla (candidate d'une émission de télé-réalité qui n'honore pas la grande tradition culturelle de l'Hexagone), Ikea a phonétiquement lancé une campagne de pub pour son coussin de chaise Hållö.
Le problème est que, pour moi qui connaît un peu la langue suédoise, le "å" se prononce "o" et le "ö" se prononce "eu". Et, avouons-le franchement et objectivement, "Holleu" n'a vraiment plus rien à voir avec le "Allô ? Non mais allô quoi !" de la susnommée Nabilla.
Le comble de l'humour aurait été qu'Ikea fasse cette campagne de pub pour un pouf. Là, ç'eut été raccord.

(Photos D.R.)

contre l'oubli : Eric Woerth et sa liste des 3000

Eric Woerth et son épouse en randonnée à Chamonix (Haute-Savoie) en août 2010.
La Suisse n'est qu'à une douzaine de kilomètres... (Photo D.R.)

Fin août 2009, dans les colonnes du JDD, Eric Woerth, alors ministre du Budget, lâchait une bombe :
« Nous avons récupéré les noms de 3000 contribuables détenteurs de comptes dans les banques suisses dont une partie correspond très probablement à de l’évasion fiscale. Ces comptes sont ouverts dans trois banques et représentent des avoirs à hauteur de 3 milliards d’euros. C’est la première fois que nous avons ce type d’informations, précises, avec les noms, les numéros de comptes et les montants en dépôt. C’est exceptionnel. »
Ces 3000 détenteurs de compte n'étaient pas tous considérés comme des fraudeurs au fisc mais de fortes suspicions animaient le ministre, qui avait donné comme date butoir le 31 décembre 2009 pour d'éventuelles dénonciations spontanées. Les mauvaises langues disaient alors que les fraudeurs disposaient de quatre mois pour aller planquer leur pognon ailleurs...
Début décembre 2009, on apprenait que cette fameuse liste des 3000 provenait probablement d'un vol commis en 2008 par un cadre de la banque HSBC à Genève (Suisse). Selon Le Parisien :
Cet informaticien aurait piraté le système contenant les noms avant de disparaître. Aujourd'hui réfugié en France et placé sous protections policières, il aurait ensuite communiqué la liste, « une mine d'or » selon un enquêteur cité par Le Parisien, à de hauts responsables du fisc. Il aiderait même les enquêteurs à décrypter ces listes qu'il avait lui-même contribué à coder.
On attendait donc avec impatience le 31 décembre 2009 et, sans aucun doute, le début d'année 2010 pour voir les résultats de "l'affaire" éclater au grand jour et le pognon de ces salauds de fraudeurs remplir les caisses de l'Etat.
Las.
Le 22 mars 2010, sous couvert d'élections régionales perdues par l'UMP, un remaniement ministériel envoie Eric Woerth au ministère du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique, avec le douloureux devoir d'engager la réforme nécessaire des retraites, qu'il présentera le 7 septembre. Deux mois et une semaine plus tard (le 14 novembre), Eric Woerth, pris dans des démêlés judiciaires, est débarqué du gouvernement.
Depuis, lui et son épouse traînent une tripotée de casseroles.
Depuis, "l'affaire des 3000" est devenue "l'affaire Falcani", du nom du fameux ex-cadre supposé voleur d'HSBC.
Depuis, au rayon médiatisation et information du grand public... rien.
ON VEUT DES NOMS, BORDEL !
On veut que ces salauds de riches fraudeurs soient vilipendés sur la place publique et que le gouvernement nous informe sur ce que les redressements fiscaux ont rapporté aux caisses de l'Etat.

mercredi 27 mars 2013

le nouveau scandale Julien Courbet

Evincé de France Télévisions, Julien Courbet s'est déguisé en femme pour y revenir. Quel scandale !

Julien Courbet en "Desperate Housewife" (photo D.R.).
Si avec ça, mon blog ne fait pas le buzz, je ne comprends pas...

mardi 26 mars 2013

Chère Déborath Blondel,

Si je t'écris aujourd'hui, c'est parce que cela fait plus de cinq mois que je n'ai pas de tes nouvelles et, aujourd'hui, je me languis.
Ce 22 octobre 2012, à l'issue de la vingtaine de minutes imposée par le "speed dating" auquel, chère Déborath Blondel, tu m'avais convié, tu m'avais promis, écrit noir sur blanc (ce qui, avouons-le, économise les cartouches couleur de ton imprimante) : "Nous convenons que nous aurons un nouveau contact en fin janvier par téléphone".
J'aurais dû, chère Déborath Blondel, avoir la puce à l'oreille, me douter que ce "en fin janvier" à la syntaxe quelque peu défaillante n'augurait rien de bon pour nos relations futures. Pourtant, nous nous étions quittés plein d'espoir, toi pour mon avenir et moi de te revoir ; j'ai même souvenir d'avoir susurré du bout des lèvres un : "A l'année prochaine, donc".
Et puis voilà qu'hier, un ami commun - appelons-le, chère Déborath Blondel, Jean-Marc A. - m'apprend que nous pourrions nous rapprocher, vivre côte-à-côte des journées entières (1). Mais comment te joindre ? Je n'ai, dans l'empressement de ce 22 octobre, pas pris la peine de te demander un numéro de téléphone ou une adresse e-mail.
Qu'à cela ne tienne, me suis-je enthousiasmé, ce matin : Internet, ce n'est pas fait pour les chiens - comme se plaisait à répéter ma grand-mère, qui est, hélas, décédée bien avant cette révolution numérique.
J'ai donc, chère Déborath Blondel, entré ton patronyme dans Google. Quelques réponses sur facebook mais ton prénom et les photos de profil ne coïncidaient pas.
J'ai alors ajouté le nom de la ville dans laquelle nous avions fait connaissance. Rien de plus. J'ai persisté en tapant dans le champ de recherche le nom de l'entreprise dans laquelle tu travailles. Toujours rien.
Audace ultime, j'ai recherché strictement "Déborath Blondel" et là... que dalle ! Rien de rien de rien. Ou tu préserves sévèrement ton e-réputation (2), chère Déborath Blondel, ou, ce 22 octobre, j'ai vécu une expérience paranormale en rencontrant un fantôme de sexe féminin.
Ou... Déborath Blondel est un pseudonyme.
Et me voilà bien emmerdé.
Parce que, Déborath Blondel, vous êtes ma conseillère attitrée à Pôle-emploi et je voulais vous demander s'il y avait une possibilité pour moi de décrocher un des deux mille CDI annoncés hier par le Premier ministre, si j'avais le profil, si, enfin, après presque quatre années de chômage et sans aucune ressource depuis bientôt deux ans, j'allais voir la lumière au bout du tunnel.
Ne me reste plus, comme possibilité, de dépenser des sous en carburant pour me pointer directement à mon agence Pôle-emploi, de faire le pied de grue (1) et d'espérer ; parce que je pense que téléphoner au 3949 (tarif variable) ne pourra qu'occasionner un énervement supplémentaire et qu'envoyer un fax ne me donne aucune garantie, chère Déborath Blondel, que vous le réceptionniez.
Je ne vous embrasse pas, chère Déborath Blondel, parce qu'en fait, nous ne nous connaissons pas assez.

P.S. : je sais bien, chère Déborath Blondel, que vous n'y êtes pour rien dans la politique administrative déshumanisée de Pôle-emploi, que vous êtes surbookée avec le suivi de vos trop nombreux dossiers de demandeurs d'emploi. Je ne vous en veux donc pas personnellement. J'espérais juste que vous seriez plus disponible et efficace que mes trois ou quatre (dont au moins deux boulets) conseillères emploi précédentes. Pour la disponibilité, un contact en plus de cinq mois. J'attends encore pour juger de votre efficacité.

(1) Enfin, du lundi au vendredi, de 8h45 à 16h45, sauf jeudi (12h45) et vendredi (15h45).
(2) Désormais, à cause de ce billet dans lequel votre patronyme est cité douze fois, vous existez sur la toile mondiale.