vendredi 29 mars 2013

autosatisfaction

A ce jour, quand vous recherchez sur Google "price minister arnaque", mon article PriceMinister : les équations de l'arnaque (avec seulement 1512 consultations) arrive en troisième position (quatrième si vous recherchez "priceminister arnaque") de la première page de résultats, juste derrière le mastodonte Comment ça marche.
Pas mal comme référencement pour un petit blog, non ?
Je vous dirais bien comment je fais mais après, je serais obligé de vous... faire payer ;)
Et je me demande bien ce que font les entreprises qui rétablissent les e-réputations.

j'ai écrit à Pôle emploi et...

... on m'a répondu ! Extraordinaire, non ?
En gros, il y a trois jours de cela, je râlais que ça faisait plus de cinq mois que je n'avais pas de nouvelles de ma conseillère emploi. Et puis, j'ai ouvert mes yeux aveuglé par la hargne : hier soir, en me connectant à mon dossier personnel sur le site Internet de Pôle emploi, j'ai constaté, dans la colonne en haut et à droite de la page, que mon conseiller emploi avait changé. Et, juste en-dessous de cette nouvelle info, qu'il y a un lien vers "ma foire aux questions".
J'ai cliqué, n'ai pas fouillé la FAQ mais ai directement accédé à l'onglet "réclamation", qui me proposait, en bas et à droite, un onglet "nous contacter". Et là, alléluia, un formulaire pour râler directement auprès de Pôle emploi.
J'ai envoyé trois réclamations.
La première demandait à ce que ma nouvelle conseillère emploi me contacte au plus vite.
La deuxième signalait un bug très chiant dans le formulaire d'actualisation de ma situation.
La troisième évoquait un bug monstrueux découvert lors de la modification de "mes coordonnées".
J'ai reçu, dans la foulée et dans mon e-mail, trois accusés de réception (capture d'écran ci-dessous) pour ces trois réclamations.

Je ne m'attendais pas à une telle célérité à la lecture de ces accusés de réception (capture d'écran ci-dessus) : ce matin, respectivement à 8h23, 8h24 et 8h27, j'ai reçu trois réponses en e-mail.
La première : "Nous transmettons votre demande a Mme (ma nouvelle conseillère emploi)".
La deuxième : "Réponse dans notre mail précédent" (ah bon !?).
La troisième : "Une nouvelle organisation géographique vient d"etre mise en place. Vous dépendrez désormais de (nouvelle agence) car votre lieu d'habitation dépend de nos services. Donnez nous vos nouvelles coordonnées par mail, nous les enregistrerons", avec, effectivement, un lien permettant de répondre par e-mail à ce courriel.
Passons sur la deuxième réponse - je ne vois absolument pas comment ma conseillère emploi va pouvoir résoudre un problème qui est de l'ordre de la programmation du site Internet de Pôle emploi - pour nous intéresser à la troisième.
Ca déménage !
Il est donc possible de contacter Pôle emploi sans se rendre directement à l'agence, sans appeler le 3949 (tarif variable), sans envoyer un fax (quand on a un appareil le permettant et le numéro de fax de son agence) ou sans utiliser l'onglet "nous contacter" dans les réclamations du FAQ. Pour ceux que ça intéresse, il suffit d'envoyer un mail à votre.pole-emploi@tsce.net en n'omettant pas de mettre un titre à votre courriel.
Le second enseignement de cette réponse est que, non seulement j'ai changé de conseillère emploi mais aussi d'agence Pôle emploi. Et ça, c'est une bonne nouvelle. Je m'explique.
Au tout début de ma perte d'emploi, j'étais rattaché à l'agence V, dans l'agglomération urbaine de ma sous-préfecture. C'était assez pratique et direct, seulement à une vingtaine de minutes de route de mon domicile et avec plein de places de parking gratuites à l'arrivée.
Puis est venue la fusion ANPE-Assedic dans cette grande et belle entité dénommée Pôle emploi. Mon agence V se consacrant uniquement à la partie Assedic du monstre, on m'a demandé de me rendre désormais à l'agence D, ce qui était bien moins pratique puisqu'il me fallait trente minutes de route et traverser toute la ville pour me rendre en périphérie, avec la circulation, les feux tricolores, moins de places de parking, etc.
Le 15 mars dernier (j'avais préalablement été prévenu, le 8 mars, par courriel de masse), mon agence D a déménagé en centre-ville, près des gares ferroviaire et autocariste, ce qui fait un peu moins loin, certes, mais les places de parking y sont toutes payantes ("T'as qu'à venir à bicyclette", aurait suggéré Christine Lagarde).
Aujourd'hui, ce troisième courriel reçu à 8h27 me fait donc savoir, ô joie ineffable, que je dépends à nouveau de l'agence V.
Mais pourquoi, alors, dans le courriel du 8 mars ne pas me l'avoir précisé ?! Tout en m'annonçant le nom de ma nouvelle conseillère emploi... Et pourquoi est-ce moi qui suis obligé de réclamer pour avoir ces informations capitales à ma vie de chômeur ?!
Je râle, je râle mais il paraît que ça fait du bien.
Maintenant, j'attends avec une impatience peu feinte que ma nouvelle conseillère emploi me contacte (rapidement).

jeudi 28 mars 2013

vi skrattar mycket på Ikea !

Une campagne franco-française de pub à la phonétiquement purement gauloise.
En arrière-plan, on aperçoit les cuisines du magasin Ikea. (Photo D.R.)
Oui, comme le dit si bien en suédois le titre de ce post, qu'est-ce qu'on se marre chez Ikea !
On croyait qu'après les affaires gastro-sanitaires - de la viande de cheval dans les boulettes au boeuf et des matières fécales dans le gâteau au chocolat -, le géant scandinave du meuble en kit (prédécoupé pour allumer le barbecue) allait se la jouer profil bas.
Que nenni !
Reprenant à son compte le buzz franco-français créé par la saillie shampouinesque de Nabilla (candidate d'une émission de télé-réalité qui n'honore pas la grande tradition culturelle de l'Hexagone), Ikea a phonétiquement lancé une campagne de pub pour son coussin de chaise Hållö.
Le problème est que, pour moi qui connaît un peu la langue suédoise, le "å" se prononce "o" et le "ö" se prononce "eu". Et, avouons-le franchement et objectivement, "Holleu" n'a vraiment plus rien à voir avec le "Allô ? Non mais allô quoi !" de la susnommée Nabilla.
Le comble de l'humour aurait été qu'Ikea fasse cette campagne de pub pour un pouf. Là, ç'eut été raccord.

(Photos D.R.)

contre l'oubli : Eric Woerth et sa liste des 3000

Eric Woerth et son épouse en randonnée à Chamonix (Haute-Savoie) en août 2010.
La Suisse n'est qu'à une douzaine de kilomètres... (Photo D.R.)

Fin août 2009, dans les colonnes du JDD, Eric Woerth, alors ministre du Budget, lâchait une bombe :
« Nous avons récupéré les noms de 3000 contribuables détenteurs de comptes dans les banques suisses dont une partie correspond très probablement à de l’évasion fiscale. Ces comptes sont ouverts dans trois banques et représentent des avoirs à hauteur de 3 milliards d’euros. C’est la première fois que nous avons ce type d’informations, précises, avec les noms, les numéros de comptes et les montants en dépôt. C’est exceptionnel. »
Ces 3000 détenteurs de compte n'étaient pas tous considérés comme des fraudeurs au fisc mais de fortes suspicions animaient le ministre, qui avait donné comme date butoir le 31 décembre 2009 pour d'éventuelles dénonciations spontanées. Les mauvaises langues disaient alors que les fraudeurs disposaient de quatre mois pour aller planquer leur pognon ailleurs...
Début décembre 2009, on apprenait que cette fameuse liste des 3000 provenait probablement d'un vol commis en 2008 par un cadre de la banque HSBC à Genève (Suisse). Selon Le Parisien :
Cet informaticien aurait piraté le système contenant les noms avant de disparaître. Aujourd'hui réfugié en France et placé sous protections policières, il aurait ensuite communiqué la liste, « une mine d'or » selon un enquêteur cité par Le Parisien, à de hauts responsables du fisc. Il aiderait même les enquêteurs à décrypter ces listes qu'il avait lui-même contribué à coder.
On attendait donc avec impatience le 31 décembre 2009 et, sans aucun doute, le début d'année 2010 pour voir les résultats de "l'affaire" éclater au grand jour et le pognon de ces salauds de fraudeurs remplir les caisses de l'Etat.
Las.
Le 22 mars 2010, sous couvert d'élections régionales perdues par l'UMP, un remaniement ministériel envoie Eric Woerth au ministère du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique, avec le douloureux devoir d'engager la réforme nécessaire des retraites, qu'il présentera le 7 septembre. Deux mois et une semaine plus tard (le 14 novembre), Eric Woerth, pris dans des démêlés judiciaires, est débarqué du gouvernement.
Depuis, lui et son épouse traînent une tripotée de casseroles.
Depuis, "l'affaire des 3000" est devenue "l'affaire Falcani", du nom du fameux ex-cadre supposé voleur d'HSBC.
Depuis, au rayon médiatisation et information du grand public... rien.
ON VEUT DES NOMS, BORDEL !
On veut que ces salauds de riches fraudeurs soient vilipendés sur la place publique et que le gouvernement nous informe sur ce que les redressements fiscaux ont rapporté aux caisses de l'Etat.

mercredi 27 mars 2013

le nouveau scandale Julien Courbet

Evincé de France Télévisions, Julien Courbet s'est déguisé en femme pour y revenir. Quel scandale !

Julien Courbet en "Desperate Housewife" (photo D.R.).
Si avec ça, mon blog ne fait pas le buzz, je ne comprends pas...

mardi 26 mars 2013

Chère Déborath Blondel,

Si je t'écris aujourd'hui, c'est parce que cela fait plus de cinq mois que je n'ai pas de tes nouvelles et, aujourd'hui, je me languis.
Ce 22 octobre 2012, à l'issue de la vingtaine de minutes imposée par le "speed dating" auquel, chère Déborath Blondel, tu m'avais convié, tu m'avais promis, écrit noir sur blanc (ce qui, avouons-le, économise les cartouches couleur de ton imprimante) : "Nous convenons que nous aurons un nouveau contact en fin janvier par téléphone".
J'aurais dû, chère Déborath Blondel, avoir la puce à l'oreille, me douter que ce "en fin janvier" à la syntaxe quelque peu défaillante n'augurait rien de bon pour nos relations futures. Pourtant, nous nous étions quittés plein d'espoir, toi pour mon avenir et moi de te revoir ; j'ai même souvenir d'avoir susurré du bout des lèvres un : "A l'année prochaine, donc".
Et puis voilà qu'hier, un ami commun - appelons-le, chère Déborath Blondel, Jean-Marc A. - m'apprend que nous pourrions nous rapprocher, vivre côte-à-côte des journées entières (1). Mais comment te joindre ? Je n'ai, dans l'empressement de ce 22 octobre, pas pris la peine de te demander un numéro de téléphone ou une adresse e-mail.
Qu'à cela ne tienne, me suis-je enthousiasmé, ce matin : Internet, ce n'est pas fait pour les chiens - comme se plaisait à répéter ma grand-mère, qui est, hélas, décédée bien avant cette révolution numérique.
J'ai donc, chère Déborath Blondel, entré ton patronyme dans Google. Quelques réponses sur facebook mais ton prénom et les photos de profil ne coïncidaient pas.
J'ai alors ajouté le nom de la ville dans laquelle nous avions fait connaissance. Rien de plus. J'ai persisté en tapant dans le champ de recherche le nom de l'entreprise dans laquelle tu travailles. Toujours rien.
Audace ultime, j'ai recherché strictement "Déborath Blondel" et là... que dalle ! Rien de rien de rien. Ou tu préserves sévèrement ton e-réputation (2), chère Déborath Blondel, ou, ce 22 octobre, j'ai vécu une expérience paranormale en rencontrant un fantôme de sexe féminin.
Ou... Déborath Blondel est un pseudonyme.
Et me voilà bien emmerdé.
Parce que, Déborath Blondel, vous êtes ma conseillère attitrée à Pôle-emploi et je voulais vous demander s'il y avait une possibilité pour moi de décrocher un des deux mille CDI annoncés hier par le Premier ministre, si j'avais le profil, si, enfin, après presque quatre années de chômage et sans aucune ressource depuis bientôt deux ans, j'allais voir la lumière au bout du tunnel.
Ne me reste plus, comme possibilité, de dépenser des sous en carburant pour me pointer directement à mon agence Pôle-emploi, de faire le pied de grue (1) et d'espérer ; parce que je pense que téléphoner au 3949 (tarif variable) ne pourra qu'occasionner un énervement supplémentaire et qu'envoyer un fax ne me donne aucune garantie, chère Déborath Blondel, que vous le réceptionniez.
Je ne vous embrasse pas, chère Déborath Blondel, parce qu'en fait, nous ne nous connaissons pas assez.

P.S. : je sais bien, chère Déborath Blondel, que vous n'y êtes pour rien dans la politique administrative déshumanisée de Pôle-emploi, que vous êtes surbookée avec le suivi de vos trop nombreux dossiers de demandeurs d'emploi. Je ne vous en veux donc pas personnellement. J'espérais juste que vous seriez plus disponible et efficace que mes trois ou quatre (dont au moins deux boulets) conseillères emploi précédentes. Pour la disponibilité, un contact en plus de cinq mois. J'attends encore pour juger de votre efficacité.

(1) Enfin, du lundi au vendredi, de 8h45 à 16h45, sauf jeudi (12h45) et vendredi (15h45).
(2) Désormais, à cause de ce billet dans lequel votre patronyme est cité douze fois, vous existez sur la toile mondiale.