mercredi 28 mai 2014

les formidables aventures de l'ingénieur en chef de Réseau ferré de France

La semaine dernière, un article du Canard Enchaîné révélait que la SNCF avait commandé des TER trop larges pour entrer en gare, nécessitant de raboter 1300 quais - pour un montant avoisinant les 50 millions d'euros tout de même.
Joint par Le Figaro, Réseau férré de France (RFF) a réfuté toute erreur dans les commandes : « Quand nous avons fait les essais avant 2012, nous avons vu qu'il y aurait des travaux à effectuer sur 1300 quais, pour les adapter à l'évolution du matériel roulant. »
Belle solidarité. Tout cela pour couvrir l'ingénieur en chef de RFF, que nous prénommerons, pour plus de commodité, Régis dans la suite de ce billet fort joliment illustré.

(Photo D.R.)
Régis, l'an dernier, avait conçu les portiques d'arrivée d'étape du Tour de France. Las, à Bastia (Haute-Corse), l'autocar de l'équipe Orica GreenEdge s'est coincé sous ce fameux portique.
« C'était prévu, a dit Régis. Il n'y a qu'à raboter le toit de l'autocar. »

(Photo D.R.)
Régis, en bon ingénieur, a conçu lui-même les plans de sa maison. Mais un problème s'est vite posé quand il a été question d'inaugurer les toilettes en y coulant le premier bronze.
« C'était prévu, a dit Régis. Il n'y a qu'à raboter la cuvette des chiottes. »

(Photo D.R.)
Régis est dernièrement parti en vacances. Mais, à peine à deux kilomètres de chez lui, il a eu un petit problème : le pont du tunnel autoroutier était trop bas.
« C'était prévu, a dit Régis. J'ai juste raboté un peu mon camping-car. »
A noter qu'avant d'exercer la profession d'ingénieur en chef de RFF, Régis était architecte. Parmi ses réalisations, notons une maison individuelle à Vienne (Autriche)...

(Photo D.R.)
... et un immeuble à Mériadeck Bordeaux (Gironde).

(Photo D.R.)

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